Promenade et jardin (PV Eiji)

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Ayant quitté la boîte en compagnie de son ange, Aï traversa en sa compagnie d’innombrables rues et ruelles souvent mal famé mais que le dessinateur connaissait comme sa poche après une vie nocturne de 20 ans déjà.

C’est à cet instant qu’il arriva à l’orée de la forêt. La lune laissaient voir plusieurs de ses reflets sur les arbres aux feuilles volantes et teintantes un agréable bruit de par le vent qui s’engouffre inlassablement au dessous de leur arbre...

Aï se retourna vers Eiji et lui fit signe de le suivre avec un simple regard doux et aimant. Doucement mais sûrement, il pénétra en ce lieu avec Eiji, suivant le sentier de terre battu. Puis, Aï quitta le sentier en tenant la main de son jeune compagnon. Après avoir marché pendant un bon moment sans même parler, Aï se stoppa et déclara :

« Voici mon jardin secret Eiji. Qu’en penses-tu ? »

Le ton s’harmonisait avec le mystère du lieu car, aussi étonnant soit-il, la lune lui donnait un air encore plus surréaliste. Un court d’eau dont la profondeur devait être jusqu’à la taille d’Eiji se trouvait en face d’eux avec des reflets lunaires donnant l’impression que l’eau était d’argent. Bien plus qu’un court d’eau, c’était une petite source formant un lac naturel d’eau chaude. Le décor s’assemblée et apaisait toutes personnes venant en ce lieu...

« Je l’ai découvert il y a des années... C’était un soir de pleine lune comme aujourd’hui, je m’en rappelle comme si c’était hier... »

La mélancolie se sentait dans les propos de l’enfant lunaire mais cela disparut quand son regard retrouva protection auprès de celui d’Eiji. S’avançant, Aï redéposa un baiser sur les lèvres d’Eiji comme si sa vie en dépendait...

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Eiji avait suivit Aï qui voulait le mener dans un endroit dont Aï supposait que Eiji ne connaise pas. Ils avaient passé par diverses rues qui étaient très souvent assez inquiètantes, mais malgré cela Eiji se sentait toujours en confiance. Il était avec Aï, alors selon lui, il n'avait aucune raison d'avoir peur en quoi que ce soit. De toute façon, Aï semblait bien connaître tout les recoins de la ville. Il se dirigeait avec assurance et savait bien où menait chaque rue de la ville. Eiji ne se demanda même pas pourquoi il connaissait toutes les rues, il se disait tout simplement qu'il devait avoir un bon sens de l'orientation. Rien d'anormal ou d'étrange là-dedans.

Ils finirent par arriver juste à l'orée d'ne forêt. Jusque là Aï avait eu à moitié raison. Eiji était souvent passé devant la forêt, mais il n'y était jamais entré. Encore moins la nuit. Il aurait eu trop peur de se perdre. Et puis, si il se blessait, il n'aurait aucun secours. Alors il s'était toujours dit qu'il était préférable de ne pas y entrer en pleine nuit.

Il regarda tout autour de lui quand ils entrèrent dans la forêt. La lune était presque complète, alors ça leur permetttait de se diriger bien que Eiji n'en avait pas tout à fait de besoin vu qu'Aï le faisait pour lui. Il ne lui suffisait que de le suivre en continuant de regarder partout autour de lui. Tout semblait paisible. Tout était magnifique, ce qui faisait qu'Eiji regrettait de ne pas y être venu avant. Il ne regrettait cependant pas le fait qu'il y soit venu avec Aï.

Ils finirent par quitter le sentier de terre battue et Aï lui tint la main. Il ne voulait peut-être pas le perdre. La forêt semblait si grande que ça aurait été très possible que ça se produise même si Eiji avait quand même un bon sens de l'orientation. Eiji s'arrêta en même temps qu'Aï et le regarda un moment. Ils avaient marchés tout le temps sans dire un seul mot. Aï allait cependant bientôt rompre le silence qui règnait entre eux deux.

"C'est tout simplement féerique. Aucun autre mot peux convenir. C'est si beau."

Tout ce qu'il disait était très sincère. Il trouvait vraiment que l'endroit qu'Aï avait choisi était magnifique. Il se sentait encore plus proche d'Aï dans cet endroit. Comme si ils avaient été isolé du reste du monde.

Il écouta ce qui lui dit Aï tout en continuant de regarder autour de lui. Ce devait être un endroit bien spécial pour Aï et Eiji se sentait privilègié de pouvoir partager ce moment de tranquillité avec lui. Son regard se posa sur le cours d'eau puis revins sur Aï qui s'avançait déjà vers lui. Juste avant que Aï vienne l'embrasser, il pu voir un brin de mélancolie sur le visage de son amoureux. Il s'en inquièta, mais ne pu réagir ou dire quoi que ce soit vu qu'Aï s'était emparé de ses lèvres.

Tout en embrassant langoureusement Aï pour répondre à son baiser, Eiji referma ses bras autour d'Aï et le serra contre lui en lui caressant doucement le dos comme pour le réconforter. En un instant, il l'avait vu peiné lui aussi de son passé dont Eiji ne savait rien encore. Ça ne dérangeait pas trop de ne pas savoir le passé d'Aï, tout ce qui lui importait c'était de savoir qu'il l'aimait.

Eiji mis fin au baiser, mais ne défit aucunement son étreinte. Il garda Aï tout contre lui en le serrant comme si il avait peur qu'Aï ne s'envole au loin. Puis, il posa sa tête sur Aï tout en continuant de lui caresser le dos. Eiji espèrait que ce qu'il allait dire n'allait pas faire en sorte qu'Aï soit un peu plus distant avec lui. Il ne prononça que quelques mots, mais qui avaient un impact considérable sur tout ce qui pouvait se passer surtout quand on savait qu'il les disait avec toute la sincérité du monde.

"Je t'aime."

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Aï était plus qu'heureux. Il se perdait dans le parfum doux et léger d'Eiji mais surtout dans son étreinte qui le reconfortait de quelques manières que se soit. Puis vint le mot auquel il ne s'attendait pas, le "je t'aime"...

Ce simple petit mot le fit se figer un court instant. Que pouvait-il répondre à cela ? S'il dissait que lui aussi, il le mettrait en danger mais surtout, qui voudrait vivre avec un homme dont le soleil lui était néfaste... Sortant de l'étreinte du jeune homme, Aï commença à parler. Il savait qu'il aimait ke jeune homme mais ne voulait être blessé, voilà pourquoi il allait tout lui dire...

"Eiji... moi aussi, je t'aime mais je pense qu'il vaudrait que tu saches tout pour moi avant de me le dire ainsi..."

Son regard revint sur le jeune homme pendant un court instant. Juste après, aï leva les yeux au ciel et, tout en fixant la lune, commança son récit :

"Je ne suis pas comme tout le monde. Je n'ai jamais pu connaître la lueur du jour, le soleil met néfaste et pourrait me tuer pour une exposition d'une trentaine de minutes seulement...
Qui plus est, je ne suis dessinateur que le jour. le soir, je joue un peu les policiers en arrêtant quelques criminels... Cela fait que tu deviendrais une cible pour ceux qui m'en veule ou cherche la vengeance..."

Aï ne voulait pas lui dévoilé tout de suite pour les vampires, préférant le faire que s'il y était obligé. Qui plus est, si Eiji venait à savoir, il serait d'autant plus en danger qu'actuellement. Comme l'affaire était compliqué pour notre paetit enfant du nom "d'amour"...

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Eiji sentis Aï se figer quelques instants dans ses bras après qu'il lui ai avoué ses sentiments envers le jeune homme roux. Eiji n'aimait pas trop ça. Il avait redouté la réaction d'Aï et il ne savait plus trop maintenant si ça avait été justifié. Il fut pris de peur un instant. Et si ses sentiments n'étaient pas réciproques, n'étaient pas partagés? Et si c'était simplement l'histoire d'un soir sans lendemain? Il refusait de croire à ces possibilitées. Il ne voulait tout simplement pas que ce soit vrai. Il en avait trop peur. Peur de savoir que le destin n'était pas devenu plus clément envers lui. Qu'il ne lui avait pas permis d'être encore aimé au moins un peu par quelqu'un d'autre.

Il sentis ensuite la jeune homme roux se défaire de son étreinte. Il avait de plus en plus peur de ce qui allait suivre. Il était certain d'avoir encore tout fait rater. Aï allait certainement le rejeter maintenant. Il s'était trop vite précipité et n'avait pas pris le temps de parler un peu plus avant de prononçer les mots du coeur. Eiji baissa la tête lentement la tête. Il avait peur des mots qu'allait proconçer Aï. Il avait peur que celui-ci lui avoue que ce n'était pas pareil pour lui et qu'il ne l'aimait pas de la même façon. Il se mordi la lèvre inférieur en redoutant les paroles qui ne tardèrent pas à tomber.

Son coeur fit un bon quand Aï lui dit qu'il l'aimait aussi, mais le "mais" qui suivit fit en sorte qu'Eiji retourna à ses craintes en quelques secondes. Le "mais" n'était pas toujours bon signe. C'était la dernière chose qu'il voulait entendre. Il était certain que la suite allait être qu'Aï l'aimait, mais pas de la même façon. Eiji écouta cependant la suite en silence. Il eu un air interrogateur quand il lui dit qu'il devait tout savoir sur lui avant de lui dire qu'il l'aimait. Aï ne pu pas le voir cependant vu qu'il avait toujours les yeux rivés sur le sol. Il releva un peu la tête vers Aï quand ce dernier leva les yeux au ciel avant de continuer de dire ce qu'il avait à dire. Eiji ne savait pas ce qu'il devait savoir sur Aï. Pour lui, tout ce qui importait, c'était qu'il l'aimait. Tout le reste il ne s'en préocupait vraiment pas. Une seule chose lui suffisait. Il écouta attentivement Aï parler sur ses différences par rapport aux auters personnes. Il fût soulager que ce ne fût que ça qu'Aï tenait à lui dire. Oui, soulagé parce que tout ce qu'Aï venait de lui dire n'était pas important aux yeux d'Eiji. Il était différent c'était vrai, mais qui n'est pas différent des autres? Que se soit par un petit détail ou un gros, tout le monde était unique.

Il s'avança vers le jeune homme et l'encercla de ses bras tout en le serrant contre lui comme il l'avait fait plus tôt. Il posa à nouveau sa tête sur l'épaule du jeune homme roux qui devait encore regarder le ciel. Eiji avait un petit sourire mélancolique en coin, mais c'était tout de même un sourire.

"Ça ne veux pas dire que tu n'aime pas le soleil que moi je ne peux pas t'aimer. De plus, sahce je serais prêt à prendre tout les risques seulement pour être auprès de toi. Tant que je suis avec toi, tout le reste ne m'importe pas. Ma plus grande souffrance serait que je ne puisse pas rester avec toi, Aï."

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Aï ne savait pas vraiment comment Eili prendrait ce qu'il venait de dire . Il avait envie de lui avouer tout, de se confier mais... pas de mettre en danger . Devant l'élan de tendresse de son amant Aï fut parcouru d'un frisson... chose qu'il n'avait alors presque jamais ressentie .

Les paroles qu'il venait d'entendre résonnaient dans sa tête :

"Je t'aime...je serais prêt à prendre tout les risques seulement pour être auprès de toi. Tant que je suis avec toi, tout le reste ne m'importe pas. Ma plus grande souffrance serait que je ne puisse pas rester avec toi, Aï..."

Des belles paroles... Mais jamais lui il ne ui ferai prendre de risques... mais il se doutait que pour dire cela Eiji ne devait pas non plus être gaté par le destin... Puis se laissant emporter par la vague de sentiments qui 'envahissait, il enlaça de ses bras celui qui venait de le faire quelques instants auparavant... il serra tendrement son bien-aimé dans ses bras et baissa la tête pour regarder ce corps chaud contre le sien .

*Je ne veux pas le perdre...*

Une autre chose inattendue arriva : une larme . Une larme perlait la joue de Aï !

"Je ne veux pas te perdre... Je veux rester avec toi..."

Disant cela il relacha son étreinte, passa sa main dans la nuque de son amour et l'embrassa langoureusement, le poussant à lever la tête de son épaule . Il voulait que ce moment dure toujours . Il voulait ne jamais le perdre et désormais, pour lui, rien ne serait pareil . Il aimait pour la première fois...

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Eiji se sentis serré contre Aï. Il sentis le frisson d'Aï et cela le fit sourire légèrement. Alors ça voulait peut-être dire qu'il avait accepté de rester auprès de lui même en prenant compte des dangers que tout ça pouvait impliquer. Par contre, Eiji s'en fichait éperdument de tout les dangers qu'il pouvait courire. C'était la dernière chose à laquelle il pouvait penser en ce moment. Il ne savait peut-être pas tout du passé d'Aï ou encore de quels dangers il était question dans toute cette histoire, mais il ne voulait pas le savoir non plus. Si Aï voulait le lui dire, alors il l'écouterait avec attention, mais ça ne changerait pour rien au monde ce qu'il pensait et ce qu'il ressentait. Il savait qu'il aimait Aï. Il pouvait en être certain même si il n'avait jamais éprouvé de tels sentiments envers quelqu'un. Il n'avait pas besoin de preuve, parce qu'il le ressentait du plus profond de son âme. Il savait quelle était la nature de ses sentiments envers le roux et il n'en doutait pas un seul instant. Rien ne pouvait contre-dire ce qu'il pensait, parce qu'il en avait la certitude.

Il ne vit pas la larme qui venait tout juste de naître dans les yeux d'Aï et qui coulait doucement sur sa joue, car il avait toujours la tête posée contre l'épaule d'Aï. Il ne pouvait même pas voir comment celui-ci réagissait vraiment à ce qu'il venait de dire. Par contre, il savait au moins qu'Aï ne le détestait pas et qu'au contraire, les sentiments qu'Eiji avait était partagés. Il était certain de ça. Ce ne pouvait être une supposition, mais une affirmation à la place. Il ne doûtait pas un seul instant de ses sentiments, alors comment pourait-il douter des sentiments d'Aï. Il lui avait avoué qu'il l'aimait et Aï aussi. Alors il ne pouvait que le croire sur parole comme il croyait la plupart des gens. Même si la confiance qu'il accordait au roux était encore plus grande que toutes les autres. Elle était complètement aveugle. Eiji pouvait le suivre n'importe où sans s'inquièter de quoi que ce soit avec son insouciance habituelle. Il lui vouait une totale confiance sans égale.

Il leva les yeux vers Aï quand il relâcha son étreinte sur Eiji. Il se demandait ce qu'il n'allait pas pour qu'il ne veuille plus être serré contre lui. Eiji se faisait une petite peur pour rien. Ce n'était évidement pas parce qu'Aï ne voulait plus de lui qu'il avait déserré son étreinte. C'était pour une toute autre chose, qu'Eiji ne tarda pas à découvrir. Il eu un léger frisson quand Aï lui passa une main dans la nuque. Eiji le regardait droit dans les yeux en attendant la suite. Son sourire était un peu moins mélancolique qu'avant, mais il en restait encore une petite pointe. Il laissa Aï l'embrasser en s'abandonnant à se baiser. C'était si agréable. Il ne voulait en aucun cas que tout cela cesse. Il voulait que le temps reste figé et qu'il n'ai plus à bouger. Qu'ils restent comme ça sans qu'il n'y ai aucune interruption. Il ne voulait pas mettre fin à ce baiser même pour tout l'or du monde. Il n'aurait jamais échangé sa place avec une autre personne. C'était tout le contraire à vrai dire. Il encercla le torse d'Aï de ses bras en le tenant toujours aussi proche de lui. Il ne voulait plus jamais le quitter même si il devait risquer tout les dangers du monde. Il allait rester avec Aï, parce qu'il le voulait et rien ne pourrait contrer sa volonter. Il ferait tout pour ça.

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Aï se sentait bien mais un problème restait : le soleil ! Le soleil ne tarderai pas à se lever . Il fallait qu'il parte d'urgence, il ne pouvait pas rester là . Il devait donc interrompre son langoureux baiser .

*c'est dommage mais je dois partir... j'aurai bien aimé rester plus longtemps...*

Il prit donc l'initiative de stopper l'embrassade . Puis il dit au revoir en ces mots :

"Le soleil ne tardera plus... je dois partir..."

Puis il seretourna lentement prenant note de toutes les formes du corps d'Eiji avant de le lacher et de partir en marchant . Il le laissait là . Seul . Encore mais il ne tarderai pas à le retrouver .

*Pourquoi le soleil m'empêchera-t-il toujours de faire ce que je veux ?*

Il n'aura peut-être jamais la réponse à cette question... Mais en partant il laissa tomber un papier, un bout plié sur lequel on pouvait lire :

"Retrouve moi demain chez moi..."

Avec l'adresse qui suivait, mais le temps qu'il ramasse le papier et qu'il le lise Aï aurait déjà disparu de son champ de vision depuis un moment . Il serait partit pour se coucher et passer encore la journée dans l'ombre .

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Eiji rouvris les yeux et regarda Aï quand il mit fin au baiser. Il aurait quand même aimé que cela dure encore un moment, mais si Aï ne voulait pas continuer encore, alors Eiji n'allait pas le forcer. Ce n'était pas de son genre. Il ne l'aurait jamais forcé à faire quoi que ce soit même si ça aurait été pour son propre interêt. Il se mordi la lèvre quand Aï lui annonça qu'il devait maintenant partir étant donné que le soleil allait bientôt se lever. Eiji détourna le regard pour voir le ciel. C'était bien vrai, malheureusement. Le soleil était vraiment là pour tout gâcher leurs moments ensemble. Intérieurement Eiji maudissait le soleil d'exister. Il savait que ça devait être égoïste de sa part de souhaiter que le soleil n'existe pas, mais il aurait tant voulu reste encore avec Aï. Il l'aimait tellement. Il ne voulait pas se séparer de lui, mais il n'avait pas tellement le choix. Il devait s'y résigner même si le coeur n'y était pas. Avec une légère moue de mécontentement, il laissa Aï se séparer de lui et commencer déjà à marcher en direction de la sortie de la forêt.

Il se pencha pour ramasser le papier qu'Aï avait laissé tombé. Il pensait qu'il l'avait laissé tomber tout simplement sans faire exprès, alors il voulait bien le lui ramasser pour le lui donner. Il leva brièvement les yeux pour regarder Aï, mais il commençait déjà à s'en aller. Eiji en conclu donc que le papier devait être pour lui alors. Il le déplia rapidement et lu vite fait ce qu'il y avait d'écris. Il essayait de se dépêcher pour ne pas laisser Aî partir tout de suite. Après avoir lu ce qu'il y avait d'écris sur le papier, il le releva les yeux en levant la main un peu pour arrêter Aï et lui demander si il pouvait au moins le raccompagner chez lui tout simplement, car il ne voulait pas tellement le quitter comme ça si précipitement. Il voulait encore rester un peu avec lui, que se soit juste au moins le temps du trajet à sa maison. Au moins quelques minutes encore ou même quelques secondes seulement.

"Mais att..."

La main du jeune homme resta en suspent. Il cherchait maintenant des yeux, mais il ne le vit pas. Il était déjà partis et Eiji n'avait même pas pu lui dire au moins aurevoir, ni quoi que ce soit d'autre. Il ne lui en avait même pas laissé le temps et était partis comme ça. Il était déjà hors de vue. Il aurait voulu partir en courant pour le retrouver, mais il ne savait pas tellement si il le devait. Si Aï était partis comme ça sans rajouter de plus, peut-être il ne voulait pas être rejoing tout de suite. Il voulait peut-être prendre le temps de réfléchir encore un peu sur tout ce qui s'était passé durant cette soirée.

Eiji se laissa tomber sur le sol doucement. Il y eu un petit bruit quand il attéris sur les fesses, mais rien de plus. Il replia légèrement ses jambes contre son torse et il leva les yeux au ciel qui allait bientôt être éclairé par le soleil. Il poussa un léger soupir. Il n'avait même pas eu le temps de dire aurevoir à Aï avant que ce dernier ne parte et il le regrettait bien.

*Il ne m'a même pas dit, ni écris à quelle heure je devais passer...*